Pour que cesse le martyr des chiens appâts
Une pratique barbare et révoltante
L’île de la Réunion compte aujourd’hui 300.000 chiens et parmi eux, 150.000 sont des animaux errants, souvent victimes d’actes de maltraitance.
Une pratique particulièrement barbare consiste à crocheter ces chiens avec des hameçons, avant de les jeter vivants à la mer pour appâter les requins.
Une exceptionnelle chaîne de solidarité
Certains de ces chiens ont eu la chance d’être retrouvés vivants par des promeneurs qui ont alerté immédiatement les associations locales, et c’est ainsi que cette odieuse pratique a été découverte. Emmenées en urgence chez un vétérinaire, opérées, soignées, ces malheureuses bêtes ont finalement pu être sauvées et certaines d’entre elles ont déjà trouvé une famille d’accueil.
Alors que l’émission 30 Millions d’Amis révélait au grand public l’horreur subie par ces chiens, la Fondation s’adressait aussitôt aux autorités locales et à François BAROUIN, Ministre de l’Outre Mer, pour réclamer des mesures d’urgence pour mettre fin à ces pratiques scandaleuses.Sensible à la gravité des faits et aux preuves apportées par la Fondation, le Préfet de la Réunion a adopté, le 6 septembre 2005, un arrêté qui interdit désormais "la détention de tout carnivore domestique, vivant ou mort, à bord des embarcations immatriculées à la Réunion". C’est pour nous une première victoire.
Le bourreau écope de 3 mois de prison avec sursis
Suite à l’action menée par la Fondation, une vaste opération de police a été menée pour mettre la main sur ces pêcheurs barbares.
C’est ainsi que le 30 septembre 2005, un homme soupçonné d’avoir mutilé un chien avec des hameçons a été arrêté et déféré devant le Tribunal de Grande Instance de Saint-Denis afin d’être jugé pour "actes de cruauté envers un animal". La Fondation se félicite des moyens mis en place pour retrouver le coupable, mais elle estime que la condamnation n’a pas été à la hauteur de la cruauté des faits (3 mois de prison avec sursis – 5000 € d’amende et 1000 € de dommages et intérêt pour la Fondation). Partie civile au procès, la Fondation avait demandé une application stricte de l’article 521-1 du Code pénal qui prévoit une peine de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende pour de tels actes.Il s’agit néanmoins d’une véritable avancée pour la protection des animaux sur l’Ile de la Réunion et l’application des dispositions du Code pénal en dehors des frontières de la métropole. En tout état de cause, la Fondation continuera de se battre pour que les actes de maltraitance envers les animaux soient systématiquement dénoncés et que les peines prononcées à l’encontre de leurs bourreaux soient alourdies, que ce soit dans les DOM-TOM ou en métropole.
Labels: barbaridade, cães, maus-tratos
2 Comments:
A nossa capacidade de fazer mal é inacreditável...
como é possivel fazer tão aml a um ser que ´so nos dá amor incondicional?
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